BlackRock – Camille de Lamotte en renfort

Camille de Lamotte endosse un double costume chez BlackRock.
Camille de Lamotte endosse un double costume chez BlackRock.

Nomination – Camille de Lamotte quitte Goldman Sachs pour rejoindre le bureau parisien de BlackRock. Et ce, en tant que co-head of private debt origination en France – aux côtés de Guillaume Claire – et head of origination en Espagne.

Ayant fait des actifs non cotés l’un de ses axes de développement, BlackRock renforce son pôle de dette privée avec le recrutement de Camille de Lamotte. Celui-ci rejoint ainsi le bureau parisien de l’asset manager avec un double costume : celui de co-head of private debt origination en France et celui de head of origination en Espagne.

« Basé à Paris, Camille sera responsable, aux côtés de Guillaume Claire (co-Head of France [pour l’activité de dette privée, NDLR]), de la recherche d’opportunités et de l’exécution d’investissements en prêts directs sur le marché mid-market », précise un communiqué.

Effets de levier

Diplômé de l’École des Ponts ParisTech, Camille de Lamotte a démarré sa carrière comme analyste en 1999 chez Astorg. Après un bref passage chez Montagu Private Equity en 2001, il rejoint CACIB (Crédit Agricole CIB) en tant qu’associate director pour l’activité de leveraged finance. En 2004, il pose ses valises à Londres à la faveur de son recrutement par GE Capital comme director leveraged finance. Cinq ans plus tard, ce quarantenaire retraverse la Manche pour devenir head of leveraged finance de la société à Paris.

Sa relation décanale avec GE Capital prend fin en 2015. Cette année-là, Camille de Lamotte intègre en effet les rangs de Goldman Sachs en qualité de head of direct lending pour la France et l’Espagne. Fonction qu’il exerçait jusqu’à son récent passage chez BlackRock.

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Après des études en science politique entre Lausanne, Vancouver et Paris, Guillaume décroche son premier job de journaliste à la radio suisse LFM. Concomitamment, la crise des subprimes éclate et donne à ce fils de facteur l’envie de mieux comprendre le monde de l’économie et de la finance. Il rejoint en 2009 le magazine suisse d’asset management Banco, puis Option Finance, Le Revenu et News Asset Pro. Bien que Haut-savoyard, Guillaume ne sait pas skier.