Vidéo – Dans cet épisode du Q&A de News Asset Pro, Catherine Leroy revient sur les résultats du dernier Observatoire de l’actionnariat salarié d’Amundi. La directrice épargne salariale et retraite de la filiale de Crédit Agricole a également analysé les principales tendances à l’œuvre sur ce marché. Notamment au regard des récentes évolutions législatives.
Publiée ce mercredi 18 juin, la 13e édition de l’Observatoire de l’actionnariat salarié d’Amundi est émaillée de records. D’une part, les salariés ont investi pas moins de 3,9 milliards d’euros dans les actions de leur propre entreprise l’an dernier. Soit 200 millions de plus que durant les douze mois précédents et un montant inédit depuis la première mesure de cet indicateur par la filiale de Crédit Agricole en 2013. D’autre part, le taux de souscription moyen en France est passé de 51% à 55% entre 2023 et 2024, touchant lui aussi un nouveau pic.
Pour décrypter ces évolutions, Catherine Leroy s’est installée dans le fauteuil du Q&A de News Asset Pro. La directrice épargne salariale et retraite de l’asset manager dirigé par Valérie Baudson a notamment évoqué les raisons qui incitent de plus en plus de particuliers à entrer au capital de leur société. Mais aussi les prochains relais de croissance du marché, tels que ceux liés à l’entrée en vigueur de la loi dite « partage de la valeur ».
Face à face
Au cours de cet entretien, Catherine Leroy a également partagé sa vision sur l’évolution de l’environnement concurrentiel du marché français de l’épargne salariale et retraite. Les encours se sont hissés à 200 milliards d’euros à fin 2024, d’après les derniers chiffres de l’AFG. Une manne pour les asset managers dont dont Amundi gérait alors 44,5% de l’encours. Soit 89 milliards d’euros, dont 47,7 milliards au titre du seul actionnariat salarié. Suivaient Natixis IM (20%), BNP Paribas AM (8,7%), Crédit Mutuel AM (6,9%), Sienna IM (3,3%) ou encore Eres (2,1%).
En termes de méthodologie, les données de l’Observatoire d’Amundi portent sur les quelque 380 opérations d’actionnariat salarié réalisées par la société de gestion au cours des douze dernières années, dont 35 en 2024. Elles couvrent ainsi près des deux tiers du marché des entreprises françaises en termes d’encours gérés.
Réalisation : Pierre Disch