Performance – Le private equity fait de la résistance en 2022

Selon une étude EY pour France Invest, les performances du private equity sont en repli sur 2022
Ca fait 10 ans que je résiste. Je ne vais pas lâcher maintenant.

Infographies – Selon une étude EY pour France Invest, les performances du private equity sont en repli sur 2022. Mais sur période longue, elles demeurent supérieures aux autres classes d’actifs.

Un adjectif ressort de l’étude EY pour France Invest sur les performances du private equity : robuste. Certes, comme toutes les classes d’actifs, le capital-investissement a quelque peu souffert en 2022. Le TRI net sur 3 ans affichait ainsi 15,2% à la fin de l’année dernière. Un an plus tôt, le même indicateur dépassait les 19% (19,5%).

Pour autant, cet écart de plus de 4 points s’explique notamment par un effet rebond post-covid en 2021. Car sur 10 ans, l’écart entre les TRI à fin 2022 et le taux de rendement interne à fin 2021 n’est plus que de 0,2 point avec respectivement 14,2% et 14,4%. « L’année 2022 a été marquée par des évolutions macroéconomiques (inflation, hausse des taux d’intérêts, hausse des coûts de l’énergie, baisse des marchés financiers…) qui ont ramené la situation économique à la normale après la forte reprise observée en 2021. Le repli du secteur de la tech et l’ajustement global des valorisations sur tous les segments sont également à prendre en considération », pointe France Invest dans son étude.

Better, stronger

Malgré ce « retour à la normale », les performances des fonds de private equity surperforment la plupart des autres classes d’actifs sur la dernière décennie. Elles dépassent de 3,8 points le rendement du CAC 40. « Ceci démontre la résilience du capital investissement au travers des cycles économiques et la capacité des acteurs du capital investissement à avoir accompagné efficacement les équipes de management des entreprises dans lesquelles ils investissent dans la situation de tensions inflationniste et géopolitique que nous avons connue en 2022 », analyse Stéphane Vignals, associé EY Strategy and Transactions.

Par segment, le capital-transmission tire son épingle du jeu avec un taux de rendement interne net de 16,4% sur 3 ans. Il dame le pion au venture & growth avec ses 15,5% à égalité avec les fonds d’infrastructure. En revanche sur 5 ans, le venture & growth reprend la tête (16,9%) devant l’infra (16,2%).

« Quel que soit le segment retenu (venture & growth, capital-développement, capital-transmission, véhicules mixtes, fonds d’infrastructure), les performances de long terme s’établissent à des niveaux élevés », souligne la 29e levée de l’étude France Invest.

« La profession continue à délivrer à ses souscripteurs des performances robustes qui dépassent celles de toutes les autres classes d’actifs sur longue période. Au travers des cycles, les entreprises accompagnées s’adaptent et préservent la dynamique de création de valeur de leurs activités. C’est par ce biais que le capital-investissement français participe à renforcer durablement notre économie », conclut Bertrand Rambaud, récemment élu président de France Invest.

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Après un échec en école de commerce (eh oui ça arrive, même si c’est rare ! De toute façon ce n'était pas fait pour moi), direction la fac d'éco pour décrocher une licence, puis une école de journalisme avec un diplôme spécialisation documentaire en poche. Longtemps pigiste pour Science et Vie Junior, je rejoins Seroni en 2009 comme titulaire et pour couvrir l'actualité de l'assurance. A presque 30 ans, je peux donc enfin quitter le domicile parental pour partir à la découverte du vaste monde... de l'assurance. Et désormais de la finance en général. Ah oui, j'oubliais. Je suis Breton, alors ne me parlez pas du Mont Saint-Michel ou de la pluie... Surtout que vous savez sûrement sur qui il pleut en Bretagne !