Generali Global Infrastructure – Infranity stones

Infranity stones
Generali Global Infrastructure a changé de nom en un claquement de doigts. Enfin, après avoir rassemblé les pierres nécessaires...

A l’évocation du mot « Infranity », Philippe Benaroya avait feint l’ignorance lors de sa Grande Interview sur News Asset Pro. Aujourd’hui, il confirme qu’il s’agit de la nouvelle marque de General Global Infrastructure.

« Je n’ai jamais entendu parler de ce nom-là (…) je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » Interrogé en mars dernier sur le mystérieux mot « Infranity » dans La Grande Interview de News Asset Pro, Philippe Benaroya avait joué la candeur. L’associé fondateur et président de Generali Global Infrastructure assume aujourd’hui avoir pleinement connaissance de ce terme. Et pour cause, un communiqué de presse vient d’officialiser qu’il s’agit du nouveau nom de la société de gestion. Le « rebranding » a été long : Generali Global Infrastructure avait déposé la marque Infranity fin 2019.

Nouveau nom, nouvelle adresse

En adoptant cette nouvelle identité – combinaison des termes « infrastructure » et « humanity » –, la filiale de Generali Investments entend clamer haut et fort son indépendance en matière de style de gestion.

Créée en 2018 par Philippe Benaroya, Alban de La Selle et Gilles Lengaigne, Infranity affiche déjà plus de 7 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Elle revendique aussi une cinquantaine de clients, dont sa maison-mère. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ses affaires se portent bien. En 2021, l’asset manager a réalisé un chiffre d’affaires de 22,3 millions d’euros et un bénéfice net de 7,5 millions d’euros. Une véritable envolée comparée aux 10,1 millions de revenus engrangés en 2020 et au profit de 1,8 million affiché cette même année.

Le changement de nom de la société s’accompagne d’un changement de quartier. Infranity a en effet quitté la rue La Boétie (8e arrondissement) cet été pour s’installer rue Menars (2e arrondissement). De quoi faire de la place à de potentiels nouveaux collaborateurs, alors que ses équipes comptent aujourd’hui une quarantaine de salariés.

À la recherche de belles pierres

À l’instar de Thanos en quête des « infinity stones », Infranity va ainsi continuer à chercher des opportunités d’investissement (en dette et en fonds propres) dans l’univers du financement d’infrastructures. Pour l’instant, ses onze fonds ont déployé une partie de leurs capitaux dans plus de 70 actifs en Europe et en Amérique du Nord.

Que pensez-vous du sujet ?
Après des études en science politique entre Lausanne, Vancouver et Paris, Guillaume décroche son premier job de journaliste à la radio suisse LFM. Concomitamment, la crise des subprimes éclate et donne à ce fils de facteur l’envie de mieux comprendre le monde de l’économie et de la finance. Il rejoint en 2009 le magazine suisse d’asset management Banco, puis Option Finance, Le Revenu et News Asset Pro. Bien que Haut-savoyard, Guillaume ne sait pas skier.