Epargne – En avril, le PER déroule tranquille

Il va falloir un paquet de tirelire pour y glisser les 934 millions d'euros collectés au mois d'avril sur les PER.
Il va falloir un paquet de tirelires pour y glisser les 934 millions d'euros collectés au mois d'avril sur les PER.

Infographies – La collecte en assurance vie et sur les plans épargne-retraite (PER) reste dynamique en avril, selon les chiffres dévoilés par France Assureurs.

En avril, les épargnants ne se découvrent pas d’un fil. Au contraire, ils continuent d’alimenter allègrement leur bas de laine. Selon les chiffres publiés par France Assureurs, la collecte en assurance vie a atteint 2,2 milliards d’euros entre le 1er et le 30 avril dernier. Soit 300 millions d’euros de plus qu’en avril 2021.

Plus intéressant, les unités de compte enregistrent une collecte nette de 3,1 milliards d’euros. Autrement dit, mécaniquement, le fonds euros est en décollecte nette de 900 millions d’euros. D’ailleurs 40% des dépôts effectués au mois d’avril concernaient les UC. « Les assurés acceptent le jeu des unités de compte dont le poids au sein de la collecte avoisine les 40 % et cela malgré la baisse des cours boursiers », commente Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne.

Le contexte inflationniste n’a donc pas entamé les habitudes d’épargne des Français. Au contraire, l’assurance vie arrive juste derrière l’immobilier parmi leurs placements refuges privilégiés, selon une étude Altaprofits.

L’épargne-retraite continue sa PERcée

Du côté du PER, l’ambiance est également au beau fixe. Les compagnies d’assurance, qui concentrent 87% des nouveaux titulaires d’un plan épargne-retraite, selon France Assureurs, ont accueilli 108 800 nouveaux clients sur le seul mois d’avril. A cela s’ajoutent les 13 600 transferts d’anciens contrats, portant à 3,2 millions le nombre d’assurés.

Tout ce petit monde à déposé quelque 934 millions d’euros pour préparer leurs vieux jours. Pas encore suffisant pour dépasser la barre des 40 milliards d’euros d’encours. Elle devrait toutefois tomber au mois de mai.

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Après un échec en école de commerce (eh oui ça arrive, même si c’est rare ! De toute façon ce n'était pas fait pour moi), direction la fac d'éco pour décrocher une licence, puis une école de journalisme avec un diplôme spécialisation documentaire en poche. Longtemps pigiste pour Science et Vie Junior, je rejoins Seroni en 2009 comme titulaire et pour couvrir l'actualité de l'assurance. A presque 30 ans, je peux donc enfin quitter le domicile parental pour partir à la découverte du vaste monde... de l'assurance. Et désormais de la finance en général. Ah oui, j'oubliais. Je suis Breton, alors ne me parlez pas du Mont Saint-Michel ou de la pluie... Surtout que vous savez sûrement sur qui il pleut en Bretagne !